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Eric Minen est un guitariste français originaire d'Annecy impliqué au sein de diverses formations dont Anamorphose et le Bocal (fameux collectif reprenant les oeuvres de Franck Zappa).Après un premier album solo «Mélodies Urbaines» publié en 2007 sur le label Dreaming, qui proposait dix compositions basées sur une palette étendue des sonorités de la guitare, il nous présente aujourd'hui son second disque dans une veine Ambient/New age. Dans cet opus Eric Minen joue avec les sons et les ambiances électros. Sa musique surprend, charme, fait voyager. Les programmations qui pourraient nous laisser craindre un aspect mécanique et froid sont équilibrées par la recherche mélodique des thèmes et bien sûr par les guitares. Qu'elles soient acoustiques ou électriques elles sont manipulées avec finesse et les arrangements subtils laissent parler toute la clarté de l'instrument. On retrouve la «patte» de Eric Minen dans la limpidité du jeu, technique et varié mais toujours ouvert et accueillant pour l'auditeur. Voici donc «ELECTROMOODS» une oeuvre étonnante, véritable invitation à la quiétude et à la rêverie. A découvrir.
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| JAZZ "ELECTROMOODS" UN DISQUE TOUT EN OXYGENE,UNE BOUFFEE D'ELECTRONS
NOUVEL ALBUM POUR LE JAZZMAN ERIC MINEN
Qu'il soit à l'intérieur ou à l'extérieur du "Bocal", Eric Minen est comme un poisson dans l'eau, artiste aux multiples facettes, sa guitare toujours sur le départ pour défricher de nouveaux horizons.Touche-à-tout, Minen a posé son empreinte un peu partout, donnant à ses six cordes un caractère incontournable. On peut remonter vers le début des années 80 avec Chippie, filer d'une décennie pour le retrouver aux côtés de Boubs, Anamorphose puis Carnet de Root avec qui il fera la première partie du groupe Magma.
Minen c'est bien sûr Le Bocal. Entre 1998 et 2006, il partage une aventure tout en big band avec le meilleur de la scène jazz régionale. Un collectif de dix-sept musiciens qui ira jusqu'à revisiter le colossal répertoire de Frank Zappa. Pour ce nouveau projet, Éric Minen se lance en solitaire, face aux machines. Ère numérique oblige, il cède à la tentation électronique et à la digitalisation de sa musique. Analogique, sa guitare l'est toujours. Vivante, feutrée, inventive, elle se joue de l'apesanteur et dégage ses racines jazzy avec une certaine sérénité. Avec "Electromoods" nous ne sommes plus très loin des univers hybrides de Vangelis. Ambiances lounge, arrangements, soignés, sortir le jazz du jazz et le propulser vers des terres vierges, espaces sonores où Eric Minen cultive sa science des rêves. Un disque tout en oxygène, une bouffé d'électrons libres, juste le temps d'ouvrir une parenthèse synthétique pour graviter autour d'une guitare lumineuse et d'un artiste en recherche de nouveiles sensations.
Yannick PERRIN
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Kaële magazine janvier 2010
ERIC MINEN Electromoods
À peine sortie du « Bocal » que la guitare de l'Annécien Eric Minen prend un cap inédit. Du jazz évidemment, mais confronté aux machines pour ce nouveau projet aux allures « lounge ». En solitaire, Minen mixe ses notes analogiques à des univers léchés et de synthèse. Un sentiment d'apesanteur confortable et déroutant, voyage en électron libre aux frontières des mondes de Vangelis et d'un jazz en mode digital. Muséa, p. p. c. : 15 €.
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| ERIC MINEN ElectroMoods (Dreaming/Musea)
Dreaming est le subsidiaire “new age” de Musea, mais les disques d'Eric Minen font plutôt dans la musique instrumentale, point. Quelque part entre le rock (beaucoup de guitares aériennes) et l'électro. De jolies pièces aux ambiences à peine trouble, de bonnes mélodies, des transitions soignées. Ça me fait penser un peu à Fonya, que je n'ai pas entendu depuis des lustres. Rien de très marquant sur ElectroMoods, mais voilà un disque qui tisse une ambiance agréable, sans prétention.
http://blog.monsieurdelire.com/search/label/Eric%20Minen |
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